
On dit que c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Mais devenir meilleur, d’accord… dans quoi ?
Choisir un métier ? Pourquoi faudrait-il choisir, alors qu’il y a tant de plaisirs à explorer ?
La forge des débuts
J’ai forgé dans l’ombre, sans diplôme d’excellence, sans label, sans projecteur.
Juste des projets. Beaucoup de projets. Par dizaines.
Des projets d’enfant, d’adolescent, d’adulte.
Des idées que j’ai tenues jusqu’à l’os.
Des outils que j’ai créés parce qu’ils n’existaient pas.
Des structures que j’ai construites, porté par ma propre vision.
Je n’ai pas rêvé d’être astronaute.
J’ai rêvé de créer, d’entreprendre, de m’engager là où je me sentais vivant.
Très tôt, influencé par un père entrepreneur, immergé dans des mots qu’on n’entend pas dans les cours de récréation : registre du commerce, chiffre d’affaires, employés, clients.
À quatorze ans, j’achetais, j’importais, je négociais, je revendais.
Des pièces mécaniques, de l’informatique et un tas de choses que je tairai ici.
Un hobby, mais déjà un terrain d’apprentissage.
Entre art et technique : voix, image, matière
Puis j’ai chanté. Composé. Interprété.
À la trompette, au piano, puis entouré de mes musiciens.
Le lyrique pour porter ma voix et trouver ma voie, le rock pour assumer ma rébellion, le swing pour respirer autrement, les crooners pour vivre une époque que je n’ai pas connue.
Je n’ai pas suivi le conservatoire, même si j’y ai pris quelques cours.
Mais j’ai consacré des centaines d’heures à étudier le chant, à apprendre, à façonner ma voix, guidé par plusieurs professeurs qui ont marqué mon parcours.
J’ai fait mes gammes, mes nuits, mes morceaux.
J’ai appris la théorie musicale en autodidacte, en visualisant les sons.
Et puis, il y a eu la technique du son.
J’ai appris par immersion, dans un home studio rempli de machines numériques et analogiques.
Et plus tard, au fil de mes études d’ingénieur en traitement des signaux, j’ai compris ce que je pressentais déjà :
J’ai calculé les vibrations. J’ai calculé la musique.
En parallèle, je codais.
Des scripts, des applications, des systèmes bricolés.
Je passais mes nuits sous Linux, dans les années 90, à faire tourner des serveurs dans un coin de couloir, qui chauffaient plus qu’un vieux poêle et ronronnaient comme des moteurs à bout de souffle.
Puis la photographie est entrée en scène.
J’ai affûté mon œil, étudié la lumière, exploré les textures, composé des images.
Appris à voir avant de capturer.
Plus tard, le modeling a changé mon regard : me placer devant l’objectif, comprendre ce que projette un mouvement, une posture, une présence.
Comprendre aussi ce que je renvoyais, malgré moi.
De cette exploration sont nées des centaines de photographies.
Un ouvrage inédit est en préparation.
Affaire à suivre.
Forger l’intelligence collective
J’ai étudié les systèmes d’entreprise, analysé les besoins, défini des exigences.
Avec le temps, j’ai monté des communautés d’experts, mené des analyses stratégiques, et fini par le faire comme une seconde nature, comme un instinct devenu habitude.
Créer des ponts entre les savoirs, faire émerger des solutions collectives : c’est ainsi que j’ai découvert que le leadership n’est pas un rôle que l’on prend, mais une présence que l’on construit.
J’ai appris à rassembler, à fédérer, à inspirer non par la force des consignes, mais à travers mes actions.
Faciliter, animer, connecter : autant de projets, d’occasions, d’événements.
Non pas en ’imposant, mais en traçant une direction lisible. Une vision.
Un leadership tranquille.
Par la présence.
Par la cohérence.
Par l’engagement.
Ma forge
Et un jour, tout cela a commencé à former une structure.
Pas un parcours linéaire. Ma forge.
La forge de ce que je suis devenu :
Un esprit transversal.
Un artisan polymorphe.
Un stratège intuitif.
Chaque marque que j’ai créée, chaque outil que j’ai conçu, chaque écosystème que je tiens debout aujourd’hui n’est pas une façade.
C’est une empreinte de cette forge.
Le fruit d’un nombre incommensurable d’heures et de nuits passées à réfléchir, tester, échouer, persévérer, apprendre.
Toutes mes activités, tous mes projets, sont les formes visibles de ce qui s’est forgé en moi.
Non pour être montré.
Mais parce qu’au fond, quelque chose en moi y croyait et voulait leur donner vie.
La compétence ne s’acquiert pas en un jour.
Elle se forge, au fil du temps, dans la mémoire patiente des gestes répétés.
Devenir forgeron, pour moi, ce n’est pas choisir un chemin unique et renoncer aux autres.
C’est accepter de cultiver toutes mes passions, toutes ces étincelles, sans jamais les opposer.
C’est forger, encore et encore, dans toutes les directions où le feu m’appelle.
— Brèches & Structures
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